Les sélectionneurs de la Guinée et du Burundi étaient face à la presse ce samedi 29 juin 2019 au stade Al Salam du Caire, où se disputera le match ce dimanche 30 juin (Groupe B).

Pour le sélectionneur du Syli national de Guinée, Paul Put, ses poulains sont prêts à relever le défi face au Burundi, après le nul contre Madagascar et la défaite face au Nigeria.

« Nous avons un match décisif contre le Burundi ce dimanche. Notre ambition consiste à franchir le premier tour. Toutes les équipes peuvent encore se qualifier. Il faut reconnaitre tout de même que ce sera un match difficile. Mais c’est à nous de montrer que l’équipe de la Guinée est capable de se qualifier pour le prochain tour. »

Et d’ajouter : « Tout le monde est conscient de l’enjeu de la rencontre, car nous sommes dans l’obligation de gagner le match. Contre le Nigeria, nous avons perdu un combat, mais pas la guerre. Contre le Burundi, ce sera la guerre et nous devons croire à nos possibilités de qualification. Ce que je peux dire, c’est que la motivation est là au niveau des joueurs. »

Le technicien belge souligne également que le public guinéen est certes un peu déçu, mais qu’on ne peut pas dire aussi que les joueurs n’ont pas mouillé le maillot. Selon lui, les 12 millions de Guinéens sont derrière le Syli national et l’équipe fera tout pour ne pas aussi les décevoir.

Parlant de son avenir, Paul Put a laissé entendre qu’il a signé un contrat avec la Fédération guinéenne de football à son arrivée et que l’équipe est en reconstruction.

« Nous sommes en train de construire une équipe et je pense qu’il faut en plus du travail, la patience pour espérer obtenir de bons résultats. Je ne sens pas une pression par rapport à mon avenir avec la Guinée. Mon objectif était dans un premier temps de qualifier l’équipe pour la CAN, aujourd’hui il s’agit pour nous d’essayer d’aller le plus loin possible dans cette compétition, comme je l’ai dit avant le début de la CAN. »

Pour sa part, le sélectionneur des Hirondelles du Burundi, Olivier Alain Niyungeko, a affirmé que son équipe mettra tout en œuvre pour gagner le match contre la Guinée qui, selon lui, est la troisième finale de son équipe.

« C’est la troisième finale de l’équipe du Burundi et nous devons gagner le match à tout prix. Avec une victoire, nous allons voir si nous pourrons nous qualifier pour le prochain tour, même si nous devons regarder de près l’évolution des résultats au niveau des autres poules. Cette CAN  est une bonne expérience pour nous, dans la mesure où c’est une compétition de haut niveau. »

Propos recueillis par

Mamoudou Bory Bah, envoyé spécial en Egypte