Génération Foot affronte le Horoya AC ce samedi 17 mars à 17h 30 mn au stade Léopold Sédar Senghor de Dakar, dans le cadre des seizièmes de finale retour de la Ligue des champions d’Afrique. Olivier Perrin, le Manager général du club sénégalais, a la conviction qu’avec une défaite 1-2 contre le Horoya AC à l’aller, son équipe reste en course pour l’accession à la phase de poules de la Ligue des champions 2018. Même s’il reconnaît au micro de cafonline.com, que le club guinéen possède beaucoup plus d’expérience internationale que son équipe.    

Génération Foot vient de battre (4-1) Niary Tally en championnat du Sénégal, est-ce un bon signe avant de retrouver les Guinéens ?

« C’est un bon résultat pour préparer le futur mais aussi surtout pour le présent, car c’est par le championnat du Sénégal qu’on peut continuer à goûter encore à l’ivresse de la Ligue des champions. C’est bien de gagner et c’est pourquoi, nous n’avons pas beaucoup changé les hommes pour assurer une victoire et continuer à garder les joueurs sous pression jusqu’à samedi. Et les joueurs doivent être capables d’être mobilisés et de passer d’une compétition à une autre sans lever le pied ».

Nous avons noté que la plupart des joueurs à vocation offensive à l’exception de Jarju ont marqué… ?

« C’est vrai qu’ils ont marqué et ont particulièrement bien joué, même si on sait que l’adversité sera d’un tout autre niveau en Ligue des champions. Et concernant Jarju, il était malade la veille du match et c’est pourquoi, nous avons préféré le mettre sur le banc et le garder au chaud avant de le lancer dans le bain dans les derniers moments du match. C’est bien que tout le monde soit capable de marquer, même si on a beaucoup gâché pendant la rencontre ».

Donc, vous nourrissez beaucoup d’espoirs surtout après le résultat du match aller à Conakry ?

« Tout le monde, notamment, les dirigeants et les supporters, ont de l’espoir et nous devons être dans la même mouvance, non ? Et cela d’autant plus que nous n’avons pas été baladés par l’adversaire à Conakry. Il faut avoir la lucidité de rappeler qu’Horoya est devant, c’est lui qui mène au score et qui a une grande capacité à jouer le contre. Horoya a aussi beaucoup d’expérience mais, tout compte fait, nous avons tout à gagner et nous sommes à un peu plus de 90 minutes du bonheur et nous n’allons pas nous priver. Et cette opportunité d’intégrer la phase des poules, nous ne l’aurons peut-être pas souvent, d’où l’intérêt de la saisir samedi. Ce sera un match compliqué contre un adversaire expérimenté qui mène au score ».

Comment faudra-t-il aborder le match ?

« Pied au plancher, dès le coup d’envoi. On ne doit pas avoir de regrets d’autant plus qu’au match aller, on aurait pu revenir avec un résultat meilleur que la courte défaite. Quand j’ai regardé notre adversaire, je savais que nous aurions des possibilités. Il est temps d’oublier la première manche et se battre samedi pour aller au bout de nos rêves. Nous avons une belle expérience de ce genre de confrontations contre Nasarawa United (Coupe de la Confédération en 2016) et il ne faut pas se rater une seconde fois. Samedi, il faut attaquer et gagner la partie pour prendre la qualification. Ce sera pour nous une finale de Coupe et on sait que pour remporter le trophée, il va falloir gagner et c’est notre objectif ».