Le président intérimaire de la Ligue Guinéenne de Football Professionnel (LGFP), le Général Mathurin Bangoura, a animé un point de presse ce mardi 11 décembre 2018 au siège de la LGFP, au cours de laquelle il a confirmé le démarrage du championnat national de Ligue 1 Pro, le 13 décembre prochain.
Il a rappelé dans son exposé les problèmes rencontrés par cette structure depuis la démission de l’ancien président Kerfalla Camara ‘’KPC’’, au mois d’août dernier. « De nombreux problèmes ont empêché le démarrage de la nouvelle saison sportive à temps. Mais nous avons eu des échanges fructueux aves les présidents des clubs de Ligue 1 et Ligue 2, autour des arriérés relatifs à la subvention accordée aux clubs. Après le payement des 40 % la saison dernière, il reste 60 % à régler. Au total les arriérés s’élèvent à 5 milliards de Francs guinéens, y compris les indemnités des officiels. »
Et de renchérir : « Après plusieurs jours de débats avec les responsables des clubs, il a été finalement décidé dans un premier temps, d’octroyer 40 millions GNF à chaque club de Ligue 1 et Ligue 2, au titre des arriérés de la subvention de la saison dernière. Pour la nouvelle saison, la Ligue Pro est en train de trouver les moyens financiers auprès des sponsors, pour accorder une subvention de 120 millions GNF aux clubs de Ligue 1 et 90 millions aux clubs de Ligue 2. Un compromis sera également trouvé entre la Fédération guinéenne de football et la Commission des arbitres, par rapport aux impayés de la saison dernière.»
Le Général Mathurin Bangoura n’exclut pas une revalorisation du montant de la subvention à partir de la saison prochaine, si les sponsors mettent suffisamment de moyens à la disposition de la Ligue Pro. Contrairement à la précédente saison, il a laissé entendre que chaque club est libre de recevoir ses matches à domicile.
En répondant à une question, Mathurin Bangoura a affirmé que la Ligue Pro ne compte pas sur l’Etat guinéen pour faire jouer les championnats nationaux, mais sur les sponsors qui sont prêts à accompagner son Institution.
M. Bory Bah