Le championnat du monde de judo 2018 qui a démarré le 20 septembre dernier au National Gymnastics Arena de Bakou (Azerbaïdjan), a éteint ses lampions ce jeudi 27 septembre.
Au total, 28 pays africains ont participé à cette compétition planétaire : Algérie, Bénin, Botswana, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Cap-Vert, Tchad, RD Congo, Egypte, Gabon, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Côte d’Ivoire, Madagascar, Malawi, Maroc, Mozambique, Niger, Sénégal, Seychelles, Afrique du Sud, Togo, Tunisie, Zambie, Zimbabwe.
Comme il fallait peut-être s’y attendre, aucun pays du continent n’a remporté une médaille lors de ce championnat du monde. Dans la catégorie des -70 kg, la Marocaine Niang Assmaa a failli accrocher une place au podium, tout comme l’Egyptien Darwish Ramadan (-100 kg).
Les quatre judokas Guinéens ont tous été éliminés lors des préliminaires. Dans la catégorie des -73 kg, Mamadou Samba Bah a été battu par le Chinois Fang Hongyuan (ippon). Abdoulaye Millimono (-90 kg) a subi la loi du Turc Ozerler Mikail (ippon). Michel Kalivogui (-100 kg) a vite été dominé par le Biélorusse Sviryd Mikita (ippon).
Mamadama Sylla (-78 kg) a été la plus combattive. En effet, son adversaire Raifova Zarina (Kazakhstan), a bénéficié de trois pénalités attribuées à Mamadama Sylla (Shido), pour s’imposer face à la Guinéenne à l’issue des 4 minutes de combat.
A rappeler que les six continents étaient représentés à ce championnat du monde de Judo, à travers 124 pays. Au total, 755 compétiteurs dont 458 Hommes et 297 Dames étaient présents en Azerbaïdjan.
M. Bory Bah