La Fédération royale marocaine de football (FRMF) a annoncé avoir déposé sa candidature pour accueillir la Coupe du monde 2026 auprès de la FIFA, l’instance organisatrice. Il s’agit de la cinquième candidature du pays, après celles de 1994, 1998, 2006 et 2010.

Le Maroc devient le deuxième candidat déclaré, après les Etats-Unis, le Canada et le Mexique, qui ont annoncé en avril dernier leur candidature conjointe. Il est ainsi en lice pour devenir le deuxième pays africain à accueillir l’épreuve phare de la FIFA, après l’Afrique du Sud en 2010.

Le 68ème Congrès de la FIFA qui se tiendra le 13 juin 2018 à Moscou, à la veille du match d’ouverture de la Coupe du Monde de la FIFA, Russie 2018™, décidera de retenir ou non l’une des candidatures des Associations membres pour l’organisation de la Coupe du Monde de la FIFA 2026.

A rappeler que le Royaume chérifien s’est lancé ces dernières années dans un chantier de professionnalisation de son football, et multiplié les candidatures à des compétitions pour baliser le terrain à l’organisation d’un Mondial. Le Maroc devait accueillir la Coupe d’Afrique des nations en 2015, mais avait refusé d’organiser l’événement en raison de craintes liées à Ebola. Il a également affiché sa volonté d’abriter la phase finale de la CAN 2019, si le Cameroun ne se montrait pas en mesure d’organiser cette compétition continentale.

Grand soutien du Maroc, le président de la Confédération africaine de football, le Malgache Ahmad Ahmad, s’est déjà dit « convaincu » que ce pays pourrait organiser le Mondial-2026, le premier à se disputer à 48 équipes, contre 32 actuellement, selon l’AFP. A cet effet, il a demandé à toutes les Associations nationales africaines d’unir leurs efforts pour un soutien franc et massif à cette candidature.

Dans sa démarche, le Président de la CAF a reçu l’appui et l’adhésion des présidents des six unions zonales. Ahmad se dit prêt à initier un rassemblement des forces vives du football africain pour convaincre la communauté mondiale, du bien fondé et de l’opportunité de cette candidature africaine, reposant sur de réelles capacités organisationnelles.

Source : Cafonline.com