Les rideaux sont tombés ce dimanche 4 février sur la 5ème édition du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) avec le sacre du Maroc, qui a largement dominé le Nigeria en finale (4-0).

En conférence de presse d’après-match, le sélectionneur du Maroc, Jamal Sellami, s’est montré très satisfait de cette belle aventure des Lions de l’Atlas : « Je veux féliciter tout le staff technique et le public marocain pour son soutien. Cette victoire est l’accomplissement des efforts de tout le groupe et je félicite Ayoub El Kaabi qui termine meilleur buteur de la compétition. Je suis comblé de joie. Nous avons abordé cette finale avec beaucoup plus de confiance mentalement et nous avons été très forts surtout avec ce premier but avant la pause. Le Nigeria pouvait revenir dans ce match, mais nous avons continué à mettre la pression pour marquer d’autres buts. »

Et d’ajouter : « Dans ce cette équipe du Maroc, je pense qu’il y a trois où quatre joueurs qui doivent aller en Coupe du monde. Mais cela dépendra du choix du coach Hervé Renard, qui est un entraîneur expérimenté et qui a bien suivi cette compétition. Ayoub El Kaabi est un joueur qui a du potentiel et il aurait même pu marquer beaucoup plus de buts aujourd’hui. C’est un joueur pour qui j’ai énormément de respect. Nous sommes à cinq mois de la Coupe du monde et je pense qu’El Kaabi doit continuer à travailler pour être toujours performant.

Pour sa part, le sélectionneur du Nigeria, Salisu Yusuf, a affirmé qu’il assume cette défaite, tout en se focalisant sur l’absence de plusieurs joueurs titulaires lors de cette finale : « Nous avons perdu le match parce que nous avions plusieurs joueurs blessés dans notre équipe. Malgré tous ces problèmes, nous voulions vraiment gagner, mais le Maroc a montré beaucoup plus d’envie dans le jeu et c’est pourquoi il a gagné le trophée. J’assume donc ma responsabilité en tant que sélectionneur. Mais, ce qui est évident, quand vous arrivez en finale, cela prouve toute la détermination du groupe à vouloir gagner la Coupe.

Propos recueillis par

Moudma Diallo