Dans une interview accordée à notre rédaction ce lundi 8 janvier 2018, le président de la Fédération guinéenne des Jeux de Dames et Echecs, Sinkoun Kaba, revient sur le Nimba spécial qu’il a obtenu le 4 janvier dernier et les perspectives de sa Fédération.

Guineesports.net : L’Association de la presse sportive de Guinée ‘’Pathé Diallo’’ vous a décerné un Nimba Spécial lors de la cérémonie d’attribution du Nimba d’Or 2017. Qu’est-ce que cela vous inspire comme réaction ?

Sinkoun Kaba : C’est un sentiment de satisfaction totale qui m’anime et de devoir accompli. Chez nous, on a coutume de rendre hommage aux personnes après leur disparition. Si de mon vivant, les organisateurs du Nimba d’Or, malgré le nombre élevé de dirigeants sportifs qui se battent sur le terrain, ont jugé nécessaire de récompenser ma modeste personne, je ne peux que me réjouir à plus d’un titre. Je pense que ce n’est pas un fait fortuit, c’est le résultat d’énormes sacrifices consentis sur le terrain pour le rayonnement de cette discipline. Je remercie les organisateurs du Nimba d’Or dans la mesure où, lors de cet événement, les sportifs et les dirigeants sont récompensés pour leurs efforts. Je souhaite que l’édition de 2018 s’inscrive dans la même dynamique. En ce qui nous concerne, nous continuerons dans la même lancée, pour espérer obtenir d’autres distinctions.

Qu’en est-il de l’organisation prochaine du championnat de la Zone 2 à Conakry ?

Le championnat de la Zone 2 se déroulera au mois d’avril 2018 à Conakry. A cet effet, nous recevrons bientôt le cahier des charges de la Confédération africaine des Jeux de Dames. En collaboration avec le ministère en charge des Sports, nous sommes en train de prendre les dispositions idoines pour la bonne organisation de ce championnat par équipes. Une quinzaine d’équipes seront à Conakry, soit quatre athlètes et deux réservistes par équipe. Je pense que notre Département de tutelle va accompagner la Fédération guinéenne des Jeux de Dames, pour que nous puissions ensemble relever ce grand défi.

Vous avez été réélu récemment à la présidence de la Fédération guinéenne des Jeux de Dames et Echecs. A quoi peut-on s’attendre pour ce nouveau mandat de quatre ans ?

Avec ma réélection à la présidence de la Fédération, je mesure l’ampleur de la tâche qui m’attend. En fait, beaucoup de choses ont été faites, mais beaucoup reste à faire. Il s’agit pour moi de mériter la confiance des membres statutaires et je prie Dieu pour qu’il nous aide à accomplir cette œuvre, qui est un travail collégial. Le résultat positif obtenu sur le terrain est à mettre à l’actif de tout le monde, dans la mesure où chacun joue sa partition, pour que le damier guinéen puisse rayonner sur le plan national et international. Je profite de l’occasion pour lancer un message en direction des mécènes. L’apport de l’Etat guinéen ne peut pas couvrir toutes les dépenses relatives aux activités des Fédérations sportives nationales. Je lance donc un appel pressant vers les opérateurs économiques, car le sport est devenu une industrie génératrice de profits. Pour cette année 2018, nous souhaitons que la Fédération guinéenne des Jeux de Dames puisse avoir un sponsor, pour qu’elle puisse organiser ses multiples activités. Nous avons déjà ciblé beaucoup de sociétés et avec l’apport de notre Département de tutelle, nous pensons que nous pourrons atteindre notre objectif. Pour terminer, j’adresse mes sincères remerciements à la presse nationale, qui s’implique également de façon positive pour que le damier guinéen puisse rayonner.

Propos recueillis par

Mamoudou Bory Bah